Si j’ai pris quelques heures pour réagir, c’était parce que je voulais être certain de trouver les mots justes.
Les élections d’hier dans notre Sud de l’Aisne ont rendu leur verdict et le message envoyé par les électeurs ne me surprend pas, après ces journées et ces soirées intenses de campagne : nos concitoyens en ont assez de se sentir méprisés et sans issue pour l’avenir.

La misère, les difficultés du quotidien, l’isolement, l’inefficacité voire l’absence de politiques publiques ambitieuses pour ce territoire se sont ajoutés au contexte de la dissolution que les Sud-Axonais ont saisi comme l’opportunité de sanctionner le gouvernement actuel.
Malheureusement, nous avons manqué de temps pour leur faire comprendre que c’était d’abord eux-mêmes qu’ils sanctionnaient.

Depuis hier les nombreux messages de soutiens et de sympathie me vont droit au cœur. Je pense aussi à ma binôme Marie-Ange Layer, très appréciée sur le territoire, qui s’est sentie comme moi portée par une vague de bienveillance et d’espoir tout au long de cette campagne. Cette vague ne retombera pas.

Dès aujourd’hui nous allons commencer à organiser l’alternance. L’espoir, qui doit remplacer la colère, doit aussi devenir alternative politique. Le Nouveau Front Populaire est aujourd’hui le cadre de cette alternative, et nous le ferons vivre longtemps car il a encore beaucoup à donner. Car nous avons encore beaucoup à donner.

Chers amis, chers militants, chers électeurs, vous l’aurez compris : vous pouvez compter sur moi, sur nous. Nous n’en sommes qu’au commencement : nous sommes désormais plus de 10 000 ! On continue !

Karim BELAÏD